Fabriquer son cercueil ou comment joindre l’utile à l’agréable ?
Qu’est-ce que tu vas faire pour occuper ta retraite ? Question à laquelle Katie Williams, 71 ans, apporte une réponse pour le moins originale. En effet, en 2010, alors qu’elle est tranquillement assise dans son canapé, elle décide de fonder un club… non pas de belotte, ni de scrabble, ni de jardinage mais bien un club où les retraités fabriqueraient eux-mêmes leur propre cercueil ! C’est ainsi que 7 ans et un cercueil mauve à petites fleurs plus tard, les Kiwi Coffin Club, nom donné à ces clubs, fleurissent un peu partout dans le pays. Glauque pour les uns, idée géniale pour les autres, ce « loisir » a au moins l’avantage de questionner. L’idée ici n’est pas de débattre sur le pour et le contre mais bien d’ouvrir la discussion et d’amener à la réflexion à travers deux concepts qu’auparavant rien ne rapprochait : le « Do It Yourself » 1 et la représentation de la mort dans notre société. À l’heure où le DIY fait de plus en plus d’adeptes à travers le monde et les tutoriels sur comment faire ses vêtements, ses meubles, sa déco, ses produits cosmétiques inondent la toile, pourquoi s’arrêter là et ne pas concevoir soi même son dernier meuble ?
Le concept du « Do It Yourself »
Qu’est-ce que c’est ?
Le « Do it yourself », ou en français « Faites-le vous-même », désigne toutes les techniques de création ou de restauration réalisées par soi même. Ce phénomène touche tous les domaines : mode, déco, bricolage, cuisine, beauté…
Son origine diffère selon les sources. Pour certaines, il prendrait racine dans une communauté hippie en 1968 où une publication réalisée par les moyens du bord fait fureur. Pour d’autres, c’est le mouvement punk, mouvement rejetant les normes, qui serait à la base du phénomène.
Quelle que soit son origine, le DIY d’aujourd’hui repose sur la même règle : cela doit être fait par soimême !
Lire l'article
Cet article vous intéresse ? Accédez à la version PDF pour lire la suite !